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Passage par le BRESIL ....

 

Chanteur-Ouvrier

Pratiquant la boxe depuis l'âge de 13 ans, commençant même à participer à de petits combats, il est alors partagé entre l'idée de devenir boxeur professionnel ou comédien, métiers qui lui permettent dans les deux cas, d'exprimer sa révolte envers la société. Pourtant, en 1962, il passe un contrat avec son père et apprend le métier de tourneur sur métaux. Il gagne ainsi sa vie jusqu'en 1965 comme ouvrier P3. Durant cette période, il écrit ses premières chansons et organise de petits concerts à Saint-Etienne et dans la région, avec peu de moyens.

Pour fuir cet avenir bouché et cet environnement gris, il part pour le Brésil, qu'il croit être un nouvel Eldorado. Débarquant à Rio, il essaie sans succès de devenir docker. Puis il fait cap au Nord : Salvador de Bahia, puis Belem, où il est engagé comme chauffeur de camion. C'est l'aventure de l'Amazonie : chaleur, insécurité des routes et vétusté des camions, … un épisode mouvementé de sa vie.  

Après cette année et demi au Brésil, il rentre en France via les Caraïbes, l'Amérique centrale et l'Amérique du Nord. Mais à son arrivée, il découvre que l'armée française ne l'a pas oublié. Elle le considère comme insoumis : bataillon disciplinaire en Allemagne et forteresse à Metz en Lorraine.

 

il y a "bossé" la manufacture d'armes de Saint Etienne

 
Elle fut construite en 1864, sur une surface de 12 hectares près de la place Carnot. Conçue dans l'esprit des architectures rationalistes du XVIIIe siècle, dans la lignée des Salines de N. Ledoux, du Grand Hornu près de Mons ; c'est un "Palais" industriel et militaire, en briques rouges et pierres blanches, une représentation prestigieuse de la puissance du second Empire. Une partie des bâtiments dont l'hôtel des directeurs, furent détruits pour la réalisation de la cité du design.

Le début de la manufacture

La ville de Saint-Étienne était réputé dès le Moyen Âge pour son artisanat de coutellerie. Près de 80 moulins produisaient des armes de guerre ou de chasse. En 1665, un Magasin royal des armes alimenté par Saint-Étienne, est construit à Paris pour permettre de réaliser des stocks en cas de conflit.

La Manufacture Royale d'Armes fut érigée en 1764, avec l’approbation du roi François Ier sous la direction de M. de Montbéliard qui était inspecteur de la Manufacture de Charleville. La manufacture obtient le titre de "manufacture royale" qui lui permit d’être le fournisseur officielle des troupes française et étrangère.

La manufacture, était initialement située place Chavanelle. L'usine produisait des armes militaires de guerre et des armes civiles. La Révolution approchant l’activité ne cessa d'augmenter avec une production supérieure à 12 000 armes par an. Cela nécessita le déménagement dans plusieurs sites dispersés dans la ville et notamment des églises désaffectées (couvent des Ursules, église des Pénitents, Grand Eglise).

Dès le début de la Révolution, la fabrication des armes prit une extension telle qu'on chercha par tout moyen à accélérer les fabrications. Saint Étienne est reconnue comme commune d'armes et fut surnommée Armeville.

En 1838, messieurs JOVIN frères vendirent au gouvernement, la manufacture qui avait à cette époque une production annuelle oscillant entre 15 et 30 000 armes.

La nouvelle manufacture


La capacité de production était insuffisante face aux commandes du Second Empire. Les entrepreneurs de la manufacture décidèrent alors la construction d'une nouvelle usine moderne utilisant l’énergie des machines à vapeur. En novembre 1862, le conseil municipal stéphanois engagea l’édification d’une nouvelle manufacture. Les terrains retenus sont situés au niveau du champ de mars entre la voie ferrée et la route de Roanne sur une surface de 12 hectares.

Les premiers bâtiments furent construits en 1864 avec l'édification de la grande usine de 155 mètres sur 130 et d’un réservoir pouvant contenir 12 450 m3.

Cette nouvelle installation permis de produire annuellement plus de 200 000 armes. La manufacture traversa ensuite les difficultés de la Guerre franco-allemande de 1870. La commande d'armes rendue illimitée dés novembre 1870 ne put être menée à bien compte tenu des événements politiques et de la grogne des ouvriers qui n'étaient plus payés. Dans les années 1890 l’usine comptait plus de 10 000 ouvriers et prés de 9000 machines ce qui permettait de produire plus de 1600 fusils par jour, ainsi que des revolvers, des carabines, des mousquetons, des épées et autres sabres-baïonnettes. En 1894, la Manufacture devient un établissement d'État dirigé par le Ministère de la guerre.

Le déclin 

Au XXe siècle, la fabrication des armes légères suivant les époques de guerre, de paix, d'occupation, et selon les circonstances de crise, décolonisation et pacification. En 1963 la la fabrication se diversifia vers 3 secteurs d’activités : du matériel pour l'équipement des blindés (tourelles de véhicules blindés) ; la production d’armes antichars (lances roquettes, grenades et éléments de missiles); et enfin du matériel de protection (matériel de détection, et de décontamination nucléaire et chimique). En 1989, GIAT industries reprend les rênes de la manufacture. Des lors la baisse permanente des commandes entraîna une diminution des effectifs passant de plus de 11 000 en 1940 à 2 200 en 1981.

En 2000 la Manufacture d'armes de Saint-Étienne ferma définitivement ses portes.


 

1er SUCCES

 
La frime
C’est des minets emperruqués
Qui font semblant de voir passer
Napoléon quand Charles passe

La frime
C’est des fumistes à bon marché
C’est des marxistes qu’en ont assez
C’est l’dollar qui fait des progrès

La frime
C’est l’anarchiste qui s’excuse
D’avoir fait sauter l’Panthéon
Pour du pognon

La frime
C’est un Franco qui serait mordu
Pour les copains du PSU
Et qui s’habillerait plus de noir

La frime
C’est Sheilla qui fait un roman
C’est Johnny qui aime Boris Vian
C’est Aznavour qu’on fait poète

La frime
C’est Barclay qui m’fait des avances
C’est Gréco qui hait les dimanches
Les ricains qui m’ont dans leur manche

La frime
C’est toi quand tu me donne tes mains
En te disant que je serai bien
Si j’voulais m’en donnais la peine

La frime
C’est quand l’prolo sera banquier
C’est quand l’métalo sera rentier
Au Père-Lachaise

La frime
C’est moi quand j’ferai la putain
Que j’mettrai de l’eau dans mon vin
Pour faire des roses

La frime
C’est quand j’boirai dans un calice
Qu’on m’habillera de fleurs de lys
Métamorphose

 

BERNARD LAVILLIERS

 

Bernard Lavilliers, de son vrai nom Bernard Oulion, est un chanteur français né le 7 octobre 1946 à Saint-Étienne.

issu d'une famille modeste, son père est employé à la Manufacture Nationale d'Armes de Saint-Étienne (MAS) et sa mère est institutrice. Il écoute de la musique sur le tourne-disque qu'on lui offre pour ses quatre ans, en particulier les Compagnons de la chanson et Yma Sumac.

À 13 ans, il devient apprenti à la MAS et se met également à la boxe. Il fait un petit séjour en maison de correction suite à quelques larcins. À sa sortie, il commence à travailler. Le travail lui semble insipide, il écrira plus tard « À cette époque de ma vie, je me cherchais : je ne savais pas si je serais gangster, boxeur ou poète... ». Il adhère au Parti communiste en 1963. À 19 ans il part pour le Brésil, d'où il revient en 1966. Il est alors considéré comme insoumis et est interné en forteresse à Metz pendant un an.

À sa sortie, il commence à chanter dans les cabarets, son fief était Chez Jacky Scala, rue Lacépède ; on le retrouve aussi à la Cour des miracles à BordeauxGérard Ansaloni fait sa première partie. Il sort en 1967 ses premiers 45 tours. Il obtient le prix de la Rose d'or de la chanson à Montreux avec La Frime. Son premier LP sort en 1968, avec en titre son prénom et un énigmatique Lavilliers qui deviendra son nom de scène. Pendant les événements de mai 1968, il chante dans les usines occupées de la région lyonnaise. Au mois de juin, il fait la manche en Bretagne. Il exerce plusieurs petits boulots (restaurateur, gérant de night-club...), il se marie en 1970 avec Évelyne.


Il sort son deuxième album en 1972, Les poètes, et commence à avoir une certaine notoriété, qui se confirme en 1975 avec Le Stéphanois (et l'inoubliable la grande marée). Mais la consécration intervient en 1976 avec Les Barbares. Il passe pour la première fois à l'Olympia où il fait un triomphe en octobre 1977.


Il s'installe à Saint-Malo, achète un bateau mais part vite pour la Jamaïque, puis New York et le Brésil. Il revient en France pour une série de concerts. Les années 1980 seront des années de gloire. Le voyou s'assagit un peu mais reste fidèle à son image de baroudeur, d'aventurier mais aussi de rebelle. Lavilliers a consacré plus que sa part au sujet de la drogue. Bien que les chansons les plus explicites restent Berceuse pour une shootée et Sax'Aphone, il fait allusion à la « dope », l'héroïne, la coke, au « chichon » et à l'herbe dans plusieurs chansons, ainsi qu'aux effets, ou à l'ambiance autour de ces substances. Il a aussi reconnu avoir testé et expérimenté le sujet en fin connaisseur.


Mariages avec Evelyne (1970) et Melle Li (1984). Au tournant des années 70 et 80, c'est sa compagne Lisa Lyon, championne du monde de bodybuilding, qui va l'encourager à travailler son corps comme un sculpteur, ce qui contribuera à l'image de chanteur physique.

  • Sa fille Anne-Laure naît en 1967.
  • Virginie, naît en 1972 de son second mariage avec Evelyne. Elle fait une apparition dans le Fréquenstar du 3 août 1995 à Bahia au Brésil.
  • Guillaume naît en 1975 du mariage avec Evelyne. Il l'accompagne parfois sur scène.
  • Salomé naît en 1987. Il lui consacre la chanson du même nom. Elle apparaît avec lui sur scène, notamment en 1996 au Palais des Sports.


Après les multiples références à l'idole de ses débuts, il chante avec Léo Ferré à la fête de l'Humanité en 1992.

Aujourd'hui il reste fidèle à lui-même et à ses combats en chantant pour les altermondialistes.

 

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